samedi, août 13, 2005

Algérie : l’adieu de Hachemi Cherif

Face à la mer toujours recommencée, il repose désormais. Que dire de plus de Hachemi Cherif qui vient de nous dire adieu? À l’âge de soixante-six ans. Il a été inhumé au cimetière de Bologhine, non loin d’Alger, face à la Grande Bleue.
Hachemi Cherif, Secrétaire général du Mouvement démocratique et social (MDS) est décédé des suites d’une longue maladie. Jusqu’au bout, il a été l’homme de tous les combats, un inconditionnel de l’Algérie indépendante, des causes sociales notamment des droits des femmes, des langues populaires. D’une simplicité désarmante, l’homme était infatigable pour militer et défendre les causes justes pour pousser le pays vers plus de démocratie et de justice sociale. Ancien militant de l’Armée de libération nationale, Hachemi Cherif a travaillé à la radio et à la télévision algériennes. C’est là où j’ai côtoyé le syndicaliste qui allait devenir le responsable de la Fédération des travailleurs de la culture et de l’éducation. En 1990, avec l’ouverture de l’Algérie, le Parti de l’Avant-garde socialiste (PAGS) sort de la clandestinité et il en devint le Premier secrétaire général.
L’homme avait une vision de l’Algérie progressiste. Lui aussi, malgré les contradictions, rêvait d’un monde plus juste, plus humain. Le Bureau national du Parti souligne dans un communiqué, «son travail de critique implacable pour éclairer la société et assurer le rôle d’animateur radical des luttes pour la démocratie et le progrès. »
Les hommes meurent. Les idées restent.

Lire l'hommage que lui a rendu le journal L'Humanité du 04 août 2005: L'Algérie perd un homme de progrès.

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