Le pêcheur …

Oui, l'actualité ne manque pas de bouleversements: ouragans, séismes, bruits de bottes et bruits de guerre... Et ce n'est pas fini. Du moins, pas encore. Il faudrait peut-être que l'Humanité arrive à comprendre qu'elle forme une seule FAMILLE. Et par quel moyen? Comment?

Silence

Je voudrais que l'on prenne un instant pour réfléchir à la morale de cette petite histoire que m'a envoyée mon ami Pat des Seychelles. L'auteur est inconnu. Je vous laisse quand même l'apprécier:

Le pêcheur …

L’histoire commence sur une plage mexicaine inondée de soleil où la vie n’a pas le même goût ni le même rythme qu’ici. On retrouve sur cette plage un pêcheur mexicain d’une trentaine d’année, né avec le sourire et heureux de vivre au bord de l’océan. Il part en mer chaque matin pour quelques courtes heures afin de ramener le nécessaire à la subsistance de sa famille. Il n’est pas riche mais il est heureux. Il a une femme et deux enfants qui jouent sur la plage en rentrant de l’école. Etant donné que cette petite plage se trouve être située non loin d’un hôtel pour touristes américains pour la plupart, il rencontre de temps en temps l’un d’eux et passe un peu de son temps dans des discussions dont le sujet est toujours le bleu de la mer, la douce brise chaude et humide, la fraîcheur et les parfums des glaces vendues dans le petit cabanon sur la plage …Un jour, il rencontre un américain ayant le même âge que lui. La seule différence, c’est que notre américain sort d’une grande école de commerce et qu’il a déjà monté sa première entreprise qui marche plutôt bien. Pour la facilité de l’histoire, nous les appellerons, José et Ben. José et Ben passe un moment ensemble à discuter sur la plage, Ben est en vacances et José rentre de la pêche comme tous les jours. Cette fois-ci la conversation ne concerne pas la mer et les parfums de glace mais l’argent !José raconte à Ben qu’il est heureux comme il est ; chaque matin, il se lève un peu avant l’aube, laisse sa femme et ses enfants endormis et part pêcher quelques heures. Il rentre et passe le reste de la journée à faire la sieste, à jouer sur la plage avec ses enfants, à boire un verre avec ses amis, à « préparer un petit troisième » avec sa femme, ainsi qu’à bricoler sa moto … il est fou de moto. Ben lui dit qu’il devrait être plus ambitieux. Il lui explique qu’en passant plus de temps en mer, il pourrait vendre la majorité de son poisson et s’acheter un second bateau. Après peu de temps, il engagerait ses amis comme travailleurs et transformerait le village en village consacré à la pêche et il en serait le patron. En quelques années il serait capable d’acheter un gros bateau et pourrait partir plus loin en mer et rapporter plus de poisson. Les bénéfices ainsi récoltés lui donneraient alors l’argent nécessaire afin de construire sa propre usine de conserves de poissons. En mettant son entreprise florissante en bourse, à 50 ans, il prendrait sa retraite et pourrait se reposer ayant amassé beaucoup d’argent. Pour obtenir tout cela, il devrait travailler 12 à 14 heures par jour mais ça en vaudrait la peine. José reste calme et demande tout simplement … et après ? Que ferais-je avec tout cet argent ? Et Ben de répondre ; tu te retireras dans un petit village loin de la ville et du bruit, sur une jolie petite plage et tu passeras la journée à faire la sieste, à jouer sur la plage avec tes enfants, à boire un verre avec tes amis, à « préparer un petit troisième » avec ta femme, ainsi qu’à bricoler ta moto …

A vous de voir si vous préférez travailler pour vivre ou vivre pour travailler ... profitez du moment présent et retenez qu'aujourd'hui est le premier jour du reste de votre vie ...