mercredi, janvier 18, 2006

Élections Canada 2006 : le mal de tête du lendemain du 23 janvier

Les élections générales du 23 janvier sont cruciales pour le Canada. À moins d’un miracle, les conservateurs prendront le pouvoir à Ottawa. En politique, il n’y a pas de miracles. Rarement, en tout cas. Les sondages étant ce qu’ils sont, les conservateurs ont le vent en poupe.
Certes, ils devraient aussi réussir à convaincre au Québec pour qu’ils arrachent la majorité. C’est l’intention de Stephen Harper. Et il semble qu’il ait déjà réussi une bonne partie du parcours. Il est malheureux cependant, que les médias se mettent de la partie en oubliant la sacro-sainte objectivité de la presse en rapportant l’information d’une manière biaisée, en arrangeant les titres, en présentant d’une certaine manière une photo, en donnant plus d’information sur tel ou tel parti ou tout simplement en prenant position comme c’est le cas du Globe and mail qui a apporté ouvertement son soutien au parti conservateur. Il est navrant aussi que, les journaux à l’échelle nationale, jouent le jeu du manichéisme : Libéral ou Conservateur, à vous de choisir!
Le scandale des commandites a certes été en défaveur des libéraux. Ce n’est pas une raison suffisante à mon sens, de renier complètement certaines valeurs libérales qui font le Canada d’aujourd’hui. Et puis, à l’intention de mes confrères, en dehors des deux principaux partis, à la grandeur du pays, il y a le NPD, porteur des valeurs sociales dont le Canada a besoin plus que jamais aujourd’hui.
Le lendemain du 23 janvier, certains électeurs auront un mal de tête terrible alors que d’autres se mordront les doigts. Pour ne pas se réveiller ainsi, sachons dès maintenant préserver les acquis et poser le bon geste face aux urnes. Entre deux maux, ne faut-il pas choisir le moindre?

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