vendredi, mai 25, 2007

D’où viendra la Lumière?

Placide Gaboury vient de nous fournir un très beau livre (1) de réflexion sur le présent et l’avenir du monde; un livre qui répond aux inquiétudes actuelles. On peut y croire ou ne pas y croire. Le propos du livre cependant ne relève pas de la croyance, mais du constat. Le monde va mal. La Terre va mal. Rien de nouveau, certes, sous le soleil. En revanche, la précipitation des événements, au plan climatique, géologique et politique, soulève quand même nombre de questions et, notamment, la principale : où allons-nous?

Le livre de Placide Gaboury porte le titre suivant : le jour où la lumière viendra. Le sous-entendu est que nous sommes dans la nuit. En sous-titre, il y a cette question que d’aucuns se sont posée : la fin du monde est-elle à nos portes? Tout en soulevant la question, Placide Gaboury cite Stephen Jay Gould, la plus grande autorité actuelle en matière d’évolution pour qui, du point de vue culturel, l’humanité n’a guère plus de 5000 ans. C’est donc à l’intérieur de ces 5000 ans que doivent se trouver les réponses à nos questionnements. L’auteur parle d’une sagesse perdue et, bientôt, retrouvée. Il se réfère beaucoup et en premier lieu, à la sagesse égyptienne qui fut d’après lui, la « plus grande » tout en prenant la précaution de signaler « la source cachée et mystérieuse » de la civilisation égyptienne.

Ce qui est important de noter et qui constitue l’essence de l’ouvrage, c’est la notion de l’éternel retour. Cette notion qui n’était point un mythe pour les Égyptiens, est présente dans de nonbreuses traditions. Elle a été approfondie par l’Inde qui a donné à l’humanité l’exposé le plus complet et le plus clair du temps cyclique.

L’humanité, note Placide Gaboury, « recommencera à s’éteindre, reprendra suivant un mouvement ondulatoire et périodique .» Et il ajoute à juste titre : « nous ne sommes pas le peuple le plus le plus avancé. Nous n’en sommes que le plus récent. »

D’après les traditions du monde, nous sommes présentement dans la fin de l’âge de fer, le kali Yuga, et nous nous dirigeons, non sans peine et sans douleur, vers l’âge d’or. Comme lors d’un accouchement, les signes précurseurs se profilent déjà à l’horizon : « nous assistons présentement à un enterrement qui est une renaissance. Nous recommençons en neuf, relançant le cycle de la vie, le cycle de l’humanité. »


(1) Placide Gaboury, Le jour où la lumière viendra, les éditions Québécor, Montréal, 2006.

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