samedi, mai 03, 2008

Dilem : Dérives de la caricature?


Intéressantes retrouvailles jeudi soir à l’hôtel Delta Centre-Ville, à l’occasion du 10e Festival littéraire international de Montréal Metropolis bleu. Une rencontre (1) animée par François Bugingo que l’on suit toujours avec plaisir sur Télé-Québec. D’une lucidité désarmante, Ali Dilem , caricaturiste algérien, a parlé de son travail, de sa passion sans grandiloquence, sans fioriture. La simplicité. Celle d’un authentique algérois. Une simplicité d’un enfant de quartier qui ne veut pas s’échapper un tant soit peu de la réalité qui, certes, n’est pas toujours facile à gérer.

Dilem continue contre vents et marées à bousculer les tabous. Lentement, mais sûrement. Même s’il ne se reconnaît aucun engagement politique, son travail, ses caricatures, font avancer subrepticement les choses en Algérie. Et il continue sur sa lancée malgré les maints procès.

Dilem a reçu de nombreuses récompenses comme le Prix du courage en caricature politique ou le Trophée de la liberté de presse. Il concède qu’il demeure encore des tabous en Algérie. Le thème de la rencontre portait sur les dérives de la caricature. Y a-t-il vraiment une dérive? Pour Dilem, un dessin reste un dessin. Il n'y a aucun dessein.

(1) Pour en savoir plus sur cette rencontre, lire l'excellent article du journaliste Ahmed Kaoua sur le site de la radio de Radio-Canada : Impétueux à dessein

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