«Un écrivain véritable se différencie d’un romancier qui attache de l’importance aux histoires. Il ne suffit pas d’écrire pour être écrivain, l’écrivain doit exercer son sens critique, à la manière de Stendhal, affronter les problèmes cruciaux, universels.»
Propos recueilli par Marie-José Hoyet
Ceux qui n’ont pas lu Albert Cossery ne peuvent affirmer qu’ils connaissent vraiment, avec une nostalgie rieuse et compatissante, l’expression « le petit peuple ». Je suis peut-être méchant. Mais plongez-vous dans Mendiants et orgueilleux ou encore Les Hommes oubliés de Dieu. Et vous comprendrez. Et ce ne sont pas les seuls livres à lire et à relire. Ses sept romans et un recueil de nouvelles sont des chefs-d'œuvre de l’écriture comme jouissance, du mot juste et de la phrase ciselée qui laissent longtemps songeur. Cossery est un poète à sa manière.
Celui qui aimait fixer le regard sur le monde avec une tranquillité sidérante a quitté son corps de 94 ans, il y a peu. L’adieu a eu lieu le dimanche 22 juin, dans la même chambre de l’hôtel « La Louisiane », à Paris, rue de Seine, qu’il occupait depuis 1945 et où, il avait rencontré notamment Henry Miller, Lawrence Durrel, Albert Camus, Jean Genet, et bien d’autres personnalités.
Après son dernier roman, Les Couleurs de l'infamie, publié en 1999, il n’avait plus écrit une phrase.
Il a tenu parole.
Ainsi sont les vrais voyageurs qui savent que rien ne dure, même le plus beau spectacle du monde.
Au revoir, M. Cossery.
Merci pour votre partage et, comme disent les marins, bon vent!
Dans les étoiles!
M.B.
Pour aller plus loin:
Le Magazine Littéraire a rendu hommage à Albert Cossery, en publiant sur le site du magazine une grande interview datant de novembre 2005 : l'Égyptien de Saint-Germain
Afrik.com : Albert Cossery a cessé d’observer le monde
Le Monde : Albert Cossery, écrivain
Babel Med : Albert Cossery, entre Le Caire et Paris, une mémoire égyptienne
France2 : "Mendiant et orgueilleux", Albert Cossery est mort
Celui qui aimait fixer le regard sur le monde avec une tranquillité sidérante a quitté son corps de 94 ans, il y a peu. L’adieu a eu lieu le dimanche 22 juin, dans la même chambre de l’hôtel « La Louisiane », à Paris, rue de Seine, qu’il occupait depuis 1945 et où, il avait rencontré notamment Henry Miller, Lawrence Durrel, Albert Camus, Jean Genet, et bien d’autres personnalités.
Après son dernier roman, Les Couleurs de l'infamie, publié en 1999, il n’avait plus écrit une phrase.
Il a tenu parole.
Ainsi sont les vrais voyageurs qui savent que rien ne dure, même le plus beau spectacle du monde.
Au revoir, M. Cossery.
Merci pour votre partage et, comme disent les marins, bon vent!
Dans les étoiles!
M.B.
Pour aller plus loin:
Le Magazine Littéraire a rendu hommage à Albert Cossery, en publiant sur le site du magazine une grande interview datant de novembre 2005 : l'Égyptien de Saint-Germain
Afrik.com : Albert Cossery a cessé d’observer le monde
Le Monde : Albert Cossery, écrivain
Babel Med : Albert Cossery, entre Le Caire et Paris, une mémoire égyptienne
France2 : "Mendiant et orgueilleux", Albert Cossery est mort
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