samedi, mars 07, 2009

Journée internationale de la femme : Leïla Boukli honorée

Ph. : A. Hammadi - El-MoudjahidLeïla Boukli, une ancienne collègue et amie vient d’être honorée à Alger par l’association des femmes cadres Afkar. À la veille de la journée internationale des femmes, cela me réjouit; car, Leïla, est une femme courage, une femme battante dont j’ai toujours apprécié la discipline et l’humour même dans les circonstances stressantes de l’actualité algérienne.

Leïla était dans une de mes vies antérieures – comme on dit au Québec - , ma directrice à la Chaîne III de Radio Alger. Ce soir, en apprenant cette bonne nouvelle, je me remémore de bons moments notamment les amitiés nouées avec ces collègues et amis venus de tous les horizons nous rejoindre : à partir du Chili, d’Uruguay, d’Espagne, d’Angleterre, d’Afrique du Sud, du Zimbabwe… Radio Alger était un foisonnement de culture plurielle, d’amitiés et de passions dans un monde où l’espérance était permise.

C’est qu’Alger était encore dans les années soixante-dix La Mecque des révolutionnaires. On y venait de partout pour voir, estimer, comprendre cette société en gestation qui avait choisi le socialisme comme mode de vie et de gouvernement.

Pour Leïla Boukli et je ne la démentirai pas, le journalisme est une profession à la fois irritante et fascinante. Fascinante, dans le sens où l’on peut aussi rencontrer des personnages fascinants. Leïla avait connu Juan Florès, secrétaire particulière de Pablo Neruda et elle a exercé le rôle d'interprète à la présidence de la République lors de la visite du président cubain, Fidel Castro.

Le quotidien El-Moudjahid m’apprend que Leïla a mis fin à sa carrière, pour pouvoir se consacrer à l'écriture et à la peinture.

Ce soir, je rends à Leïla un hommage appuyé.

Et j’attends de la lire bientôt.

1 commentaire:

  1. Je rends moi aussi un hommage à mon amie Leila Boukli avec qui j'ai travaillé durant plusieurs années.Je suis particulièrement heureux de la saluer aujourd'hui car elle est toujours là, avec nous.Directrice , elle n'a jamais exercé la moindre pression, le moindre contrôle sur moi et sur mon travail à la Radio Algérienne. Nos relations, cordiales, ont et sont toujours basées sur le respect, la confiance et l'amitié. Cette grande professionnelle de la communication orale a franchit un pas naturel.
    Qu'elle se consacre à présent à l'écriture me réjouit car elle a encore bien des secrets à nous révéler.

    Avec mes sincères amitiés.

    Aziz Farès

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