Algérie : Une Constituante ou un replâtrage de la Constitution ?

Le vent du changement qui souffle en Afrique du Nord et dans les pays arabes nous interpelle. En Algérie, pas un jour ne voit des révoltes ici et là. Les citoyens sont fatigués par les problèmes au quotidien et les tergiversations de ceux qui sont aux commandes de l’État.
Le fondateur du plus vieux parti politique d’opposition celui du Front des forces socialistes, M. Aït-Ahmed, souhaite une Constituante. Certains politiques à l’instar du « FLN » que dirige M. Belkhadem, critiquent cette proposition en souhaitant seulement une révision de la Constitution. M. Belkhaden affirme que  «Celui qui veut instaurer une Assemblée constituante, qu’il draine les citoyens autour de lui pour porter et concrétiser son projet.» Il oublie ou ne veut pas reconnaître la réalité qui dit que les marches sont interdites malgré la levée de l'état d'urgence.
Réviser la Constitution, cela veut dire : avec le même parlement non élu démocratiquement. Une telle révision ne peut rien apporter de bon avec les mêmes personnes qui n’ont jamais été élues.

Il faut lire et relire le message de M. Hocine Aït-Ahmed aux Algériens pour comprendre les enjeux actuels. M. Aït-Ahmed étant âgé n’a aucunement l’ambition du pouvoir. Il nous dit seulement ce qui est incontournable pour une autre Algérie plus démocratique, plus libre et où chaque citoyen se sentira fier.

Ceux qui le critiquent sans apporter d’alternative ne savent pas ce qu’ils font et le regrèteront,  vu le contexte interne et celui international.

Le changement est inévitable.