lundi, juillet 04, 2011

Algérie : Aït-Ahmed à propos des révoltes arabes

Hocine Aït-Ahmed dirigeant historique et politique, président du FFS, salue dans une interview au journal La Nation, « le grand retour du mot Liberté. Et le démantèlement (enfin!) d’une idée absurde qui a pesé des décennies durant par-dessus la tête de millions d’hommes et de femmes. Une idée qui prétendait que les peuples, une fois les indépendances acquises, n’avaient plus rien à conquérir. Tout au plus quelques doléances à caractère matériel. Ce qui devait être le début d’un processus de libération, la proclamation des indépendances, s’est transformé — a été transformé par la force, la ruse et le chantage — en un long asservissement des consciences. La première et la plus formidable victoire de ce soulèvement des sociétés, est d’abord dans l’affirmation d’une idée jusque-là interdite : c’est aux dirigeants de plaire à leurs peuples et non le contraire. C’est aux dirigeants de faire la preuve qu’ils aiment leur pays et qu’ils méritent la confiance de leurs peuples. Ce n’est pas aux peuples de faire tous les matins la preuve de leur patriotisme en se mettant au garde-à-vous devant des despotes. Le printemps de Tunis et la formidable mobilisation du peuple égyptien ont offert à tout le monde arabe ce cadeau inestimable. »
À propos de la fête de l’indépendance de l’Algérie, il revient sur les révoltes arabes et signale que « l’indépendance sans la liberté n’est plus vraiment l’indépendance… »

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