S'il
n'y avait pas les massacres du 8 mai 1945,
je serais resté un poète obscur.
Kateb
Yacine
Une conférence suivie d’une lecture de textes de
Kateb Yacine a été organisée lundi 5 novembre, au Studio-théâtre de la Place
des Arts, dans le cadre du Festival du monde arabe. Mehana Amrani, universitaire
et chercheur, spécialiste de Kateb Yacine, figure emblématique de la
littérature algérienne, a eu à présenter son dernier livre : La poétiquede Kateb Yacine – L’autobiographie au service de l’Histoire.
L’ouvrage vient de paraître aux éditions
L’Harmattan, à Paris. La quatrième de couverture relève que « Kateb Yacine
a choisi de faire de son propre vécu traumatique un poste d'observation des
événements qui agitaient alors le monde colonial. Il construit, en mimant le
modèle sociologique de l'observation participante, une sorte de poétique
participante. Ce livre se propose justement de mettre au jour les facettes de
cette poétique en montrant qu'elle est largement alimentée par une si
singulière autobiographie. »
Durant la soirée et concernant son dernier livre, l’auteur
a démontré comment Kateb Yacine reste d’actualité sur le plan du statut de l’intellectuel
dans la cité et sur le plan typiquement de la création littéraire et artistique.
D’autres aspects méconnus ont été abordés.
Mehana Amrani qui est déjà l’auteur d’un Dictionnaire
Kateb Yacine a eu à parler longuement de l’actualité de Kateb. Il devait organiser à la fin de la conférence, une vente dédicace de son
livre sur Kateb ainsi que son précédent ouvrage relatif aux Événements du 8 mai 1945. Seulement, ces livres ne sont pas arrivés à temps à Montréal pour le jour
de la conférence.
Ceux qui résident à Montréal et sont intéressés par l’un ou l’autre ouvrage ou les deux, peuvent me contacter pour que je puisse les mettre en relation avec l’auteur.
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