dimanche, avril 21, 2013

Algérie : 33e anniversaire du printemps berbère



Bien avant le « printemps arabe », une partie de la population d’Algérie a osé le pas. Ce fut le Printemps berbère : revendiquer son identité et sa langue. Et, au- delà, la démocratie au sens plénier du terme.
Cela peut paraître banal aujourd’hui. Dans le contexte de l’époque, cela relevait de l’inimaginable dans un pays dominé par un parti unique à la pensée unique, loin, bien loin du pays réel.
C’est dans un tel contexte que j’avais soutenu, en 1983, mon mémoire de magister sur « La question linguistique et culturelle en Algérie » sur le double plan du discours et du réel, à l’Université d'Alger, sous la direction du professeur Wadi Bouzar, auteur du célèbre essai « La culture en question » qui avait fait à l’époque beaucoup de bruit.
Aujourd’hui, si des territoires culturels ont été conquis, il reste à officialiser la langue berbère. D’aucuns se sont attelés à la tâche.
Ce n’est pas tout.
Il reste à conquérir la pensée libre, la reconnaissance de l’autre, le frère qui pense autrement que moi, qui a d’autres croyances, un autre sens de la vie.
La vérité n’est jamais une.
Elle est plurielle.

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