lundi, avril 28, 2014

Mohamed Larab : un ami nous quitte



Nous ne sommes que des nuages qui,
pareils à ceux de Baudelaire,
ne font que passer…
Sa page Facebook est restée figée au 10 septembre 2013. Il n’était pas très prolixe dans les partages d’informations. Il était plutôt réservé dans les discussions en ligne. En revanche, il échangeait spontanément par courriel.
Ce que je faisais avec lui, distance oblige, depuis ce fameux jour où j’ai débarqué à Montréal, un 3 janvier 1997.
C’est un ami commun qui m’a appris son départ pour les étoiles. Il m’a appris qu’il souffrait d’une longue maladie. Mohamed ne m’en a jamais parlé en dehors d’une faiblesse de la vue qu’il avait soignée.
Élève du lycée El Mokrani, à Ben Aknoun, sur les hauteurs d’Alger, c’est à l’Université, à l’Institut d’études politiques et de communication, que je l’ai connu. À la fin de notre cursus universitaire, il avait choisi la presse écrite, en entrant à Révolution africaine, un hebdomadaire prestigieux à l’époque et dont il devint rédacteur en chef. Durant les années 1990, il lance une revue: High Tech Magazine. 68 pages consacrées aux nouvelles technologies. Dans le même temps, il fonde une Agence de communication et de publicité.
C'est secoué et, avec une grande tristesse, que j’ai appris ainsi son décès le 21 avril.
Je te dis bon voyage, mon ami. Je garde un excellent souvenir de ton passage sur terre.
Heureux de t’avoir rencontré.
Ma profonde compassion pour ta femme et tes enfants.
Les rencontres si longues soient-elles, demeurent éphémères. Nous ne sommes que des nuages qui, pareils à ceux de Baudelaire, ne font que passer…

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