mercredi, janvier 24, 2018

Anne-Sophie Stefanini : Nos années rouges

Couverture du livre

"Je me souviens de ce slogan écrit sur les murs de l’université à Paris et que je répétais toute la journée: « la poésie et la révolution». Je pourrais dire à cet homme qui me questionne : « Je suis venue à Alger pour la poésie et la révolution», mais c’est une profession de foi flatteuse
qui ne dit pas toute la folie de notre aventure."

Nos années rouges, Gallimard, Paris, 2017, p. 15


À Paris, Catherine s’est battue avec ses amis communistes pour l’indépendance algérienne. En septembre 1962, elle se rend à Alger. Elle veut enseigner, aider le gouvernement de Ben Bella à bâtir un pays libre. Elle est grisée par l’inconnu, cette vie loin des siens : elle explore la ville chaque jour, sûre qu’ici tout est possible. C’est le temps des promesses : Alger devient sa ville, celle de sa jeunesse, de toutes ses initiations.

En 1965, Catherine est arrêtée par la Sécurité militaire : le coup d’État de Boumediene chasse du pouvoir Ben Bella. Catherine et ses amis sont interrogés. En prison, face à celui qui l’accuse, elle se souvient de ses élans politiques et amoureux, de ce qu’elle a choisi et de ce qu’elle n’a pas voulu voir. Qui étaient vraiment ces «pieds-rouges» dont Catherine faisait partie? Quelle femme est-elle devenue?

Plus aller plus loin :

Exilé de soi-même, comte-rendu de Carmen Robertson

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