Deux ou trois choses que j'ai retenues du discours de Brian Mulroney - que je ne connais pas très bien, je l'avoue - au Centre Sheraton de Montréal, jeudi, pour marquer les 25 ans du succès remportée par son équipe lors de l'élection du 4 septembre 1984:-« Les premiers ministres ne sont pas choisis pour chercher à être populaires. Ils sont choisis pour faire preuve de leadership. Il existe des moments où les électeurs doivent se faire dire, non pas ce qu'ils veulent entendre, mais ce qu'ils doivent savoir. Et ce qu'ils doivent savoir est un proverbe inscrit sur la Tour de la paix à Ottawa: "Où il n'y a pas de vision, le peuple périt." »
- « Les leaders ne doivent pas gouverner pour avoir une manchette favorable dans 10 jours, mais pour avoir un Canada meilleur dans 10 ans. »
Il a cité une également une vieille ballade anglaise sur un homme blessé qui s'est relevé en dépit des coups :
« Je suis blessé. Je vais me reposer et saigner pendant quelque temps. Puis je me relèverai et me battrai encore.»
Ce n'est pas la personne même de Mulroney que je retiens, mais ces paroles qui doivent inspirer les politiques.
Liens :
Radio-Canada : 25 ans plus tard, un bilan et des critiques
Les archives de Radio-Canada : Brian Mulroney - le sommet et rien d'autre
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