Image extraite de BlogTO
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un des Algériens parmi ceux qui sortent du commun.
Il s’agit de Karim SAADEN résidant à Toronto et qui exerce la profession de coiffeur-barbier. Vous direz sans doute que c’est banal. Que les coiffeurs, ça existe partout. Non! Pour la bonne raison, que le coiffeur-barbier n’est pas un simple coiffeur. C’est toute une tradition. C’est comme pour le café, on peut le boire n’ importe où, mais on ne peut le déguster que dans de rares endroits.
Et c’est pour cela, que Karim Saaden a eu les faveurs de reportages des télévisions et de journaux canadiens au cours des dernières semaines notamment les chaînes CTV et TFO et les quotidiens Globe & Mail, le Toronto Star et la revue d’Air Canada « En Route ».
Karim Saaden est copropriétaire du fameux « Terminal Barber Shop » de Toronto qui est un édifice d’un autre temps.
Avec ses fauteuils centenaires et son décor victorien, ce salon de barbier qui a vu le jour en 1925 est en effet, l’un des rares endroits dans la ville où l’on pratique encore l’art du rasage de l'ancien temps.
Quand vous ouvrez la porte du Terminal Barber Shop, vous entrez dans une oasis de tranquillité. C’est comme une machine à remonter le temps qui vous emmène aux années 1800. Le seul élément nouveau dans ce salon, est la télévision parce que certaines gens aiment être informées tout le temps. Autrement, tout le mobilier est d’époque. Et même la musique de fond, est une musique classique qui aide à la relaxation.
Dans le passé, les barbiers effectuaient parfois des chirurgies. Ces services ont disparus, et il reste l’art du rasage. Et l’art du rasage ne consiste pas seulement à raser une barbe, mais à entretenir une discussion avec le client qui a envie de parler d’autres choses que de ses préoccupations personnelles. Alors, le maître barbier doit s’accorder à l’humeur du client pour le relaxer, parler de la dernière victoire des Canadiens, la météo…
que sais-je?
Karim est un universitaire. Et le métier de barbier, il l’a appris en Algérie, tout jeune, grâce à son père coiffeur de profession. C’est grâce à cette experience et après un passage à London, en Ontario, qu’il fut inspire de créer un salon de barbier au style victorien.
Si les médias parlent de lui, c’est que des personnalités se déplacent à son salon : des écrivains, des acteurs, des hommes politiques dont l’ancien premier ministre du Canada, Paul Martin.
Karim dont la réussite professionnelle est entière songe maintenant à ce que la profession de barbier soit reconnue officiellement au Canada. Pour l’heure, seule la profession de coiffeur est reconnue.
Cela ne l’empêche pas de continuer à offrir un excellent service, en anglais, en français et en italien.
Bonne continuation Karim!
Chronique diffusée le 4 avril 2010 sur les ondes d'Alger Chaîne III
"Cela ne l’empêche pas de continuer à offrir un excellent service, en anglais, en français et en italien."
RépondreEffaceret en arabe ?
et en kabyle ?