Comme
au Petit Maghreb, à Montréal, au Québec, les Algériens de New York tentent de
faire leur marque dans le Queens, l’un des arrondissements les plus
multiethniques de la Pomme, avec Manhattan, Brooklyn, le Bronx et Staten Island.
Les Algériens résident particulièrement dans le quartier d’Astoria, bordé par l’East
River.
D'après
le recensement américain de 1990, environ 3.215 Algériens résidaient aux États-Unis. Ce nombre est appelé bien sûr à être revu avec les
nouveaux arrivants qui s’installent à New York, mais aussi à Miami, Washington
et Los Angeles.
L’Algérie
dans le Queens est le titre qu’a choisi la journaliste Earlene Cruz pour tracer sur son carnet Web, New York in French, un
charmant et bref portrait des Algériens de cette localité. Earlene rappelle que
les Américains d’origine algérienne sont parmi les plus instruits de la
population et sont très souvent titulaires de diplômes universitaires.
Ici,
quand on parle de l’Algérie, on pense à Albert Camus et à son roman L’Étranger,
à la Méditerranée, aux richesses naturelles du pays et à la diversité
culturelle.
À
propos de culture algérienne, Earlene Cruz évoque la musique raï que l’on
entend dans certaines rues du Queens et nous invite à goûter la cuisine
algérienne dans quelques restaurants qui ne sont pas certes aussi nombreux qu’au
Québec. Mais ça vaut quand même le détour.
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