Epris
de portes autonomes
Habitant
l'instant le plus clair
L'éclair
au plus profond de l'homme
A
force d'attendre
J'ai
trop attendu
Comment
prétendre
A
mes jardins perdus.
F.
Mammeri
La
mémoire n’est jamais une. Elle est plurielle. Elle est fragmentée. Et c’est
ainsi qu’elle nous est donnée à voir et à apprécier. Tout comme un miroir brisé qui renvoie notre image fractionnée. C’est le thème de l’exposition
de peintures de Farid Mammeri, dont le vernissage a lieu ce mercredi à Paris, à
l’Association de culture berbère.
Ancien
producteur à la Chaîne III, la radio d’Alger d’expression francophone, Farid
Mammeri, est poète, nouvelliste et animateur culturel à ses heures. Il renoue ici,
avec la peinture dans une exposition qui dit la mémoire partagée. Une mémoire,
souligne le texte de l’exposition, brodée « de chants perdus et retrouvés,
qu'ils soient abreuvés aux sources d'Aît-Yenni, le village fondateur, ou plus
tard dans la blancheur confondue aux bleus d'Alger. »
Effectivement,
c’est à un voyage que l’on nous invite à travers ces tableaux qui rappellent
Issiakhem et qui explorent le vécu et le rêve de l’artiste, vécu et rêve qui sont également les nôtres.
L’exposition
est ouverte au public.
Vernissage
: 6 mars à 18 h à l’ACB
37
bis rue des Maronites
75 020
Paris
Tél.
: 01 43 58 23 25
Courriel
: contact@acbparis.org
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