Karim Saada sera présent le dimanche 21 juillet 2013 à 18 : 40 sur la Scène
Loto-Québec de la Place des Arts, à Montréal. Un grand spectacle gratuit sous
les étoiles. Ce sera dans le cadre du Festival international Nuits d’Afrique.
Karim
Saada est déjà connu du grand public. Installé depuis 1988 à Montréal, il a publié
en 2009, son premier album « La Danse de l’exilé ». Il a été décoré
du prix de la musique folk canadienne et il est également nommé aux Juno 2010
dans la catégorie du meilleur album de musiques du monde. C’est cette même
année 2010 qu’il sort son deuxième album « Aïch El Youm » (Vis
aujourd’hui). Depuis, Karim Saada promène son banjo de scène en scène, convaincant
son public, de le suivre dans les ruelles d’Alger, particulièrement celles de Bab-el-Oued,
au cœur de la nuit algéroise.
Karim
Saada est né au sein d’une famille de musiciens à Alger. Il grandit dans un
bain de chaâbi algérien (1). Son père l’initie ainsi que son frère au banjo.
Très rapidement, un duo se forme. Karim se tourne ensuite vers le mandole et la
guitare. Ce qui complétera son apprentissage et fera de lui un artiste complet.
C’est ainsi qu’il rejoint l’orchestre de l’association Ankawiya, à Alger.
« Au
début de sa carrière, délaissant le chant, Karim se concentre sur la pratique
des instruments. Mais, par la force des choses, il doit se mettre au chant :
aucun artiste ne souhaite en effet interpréter ses chansons. Alors il se lance.
Et il fait bien. Ses romances algéroises, ses mélancolies méditerranéennes, ses
contes colorés prennent forme grâce à sa voix chaude, qui fait parler la mer et
le désert, le Maghreb et l’Andalousie (2) ».
Programme de la soirée du dimanche 21 juillet
:
Karim
Saada au chant, Mandole, Banjo et Guitare.
Sylvain
Plante à la Batterie.
Gabriel
Lajoie à la Basse.
Mohamed
Raky à la Darbouka et percussion.
Anit
Ghosh au violon.
John
Dodge à la Guitare.
(1)
Le
chaâbi – littéralement : populaire - est un style musical né dans les
années 1930. Il est basé sur des instruments à cordes, comme le violon, le
banjo ou le mandole, alliés aux percussions, au ney (sorte de flûte en roseau)
et au qanûn (sorte de cithare orientale).
(2)
Biographie
officielle.
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