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mardi, janvier 03, 2012

Le « printemps arabe » un an après : où en sommes-nous ?

1jour1actu
Le « printemps arabe » un an après : révolte, ingérence et islamisme. C'est le thème d'une conférence publique qui aura lieu à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) le 20 janvier, de 18 h 30 à 21 h.  Pourquoi la révolte? Pourquoi l’ingérence étrangère? Et pourquoi l’islamisme en fin de compte a-t-il remplacé les dictatures déchues?

À ces questions, trois personnalités tenteront d’apporter des éléments de réponse. Il s’agit de Mezri Haddad,  philosophe, ex-ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO, auteur de La face cachée de la révolution tunisienne, islamisme et occident, une alliance à haut risque; de Fodil Boumala, chercheur en sociologie, militant des Droits de l’Homme; et, de Ahmed Bensaada, docteur en physique et auteur de l'essai « ArabesqueAméricaine : le rôle des États-Unis dans les révoltes de la rue arabe » paru en mai 2011 aux Éditions Michel Brûlé. Le rôle de modérateur sera tenu par Frédéric Castel, chargé de cours au Département de Sciences des religions de l'UQAM. M. Castel est également historien et géographe.
Cette conférence précédera de quelques jours un colloque sur le printemps arabe et qui portera spécifiquement sur les changements politiques et les nouveaux acteurs. La rencontre sera organisée le 16 février à l’UQAM par l'Observatoire sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Il s’agira alors d’analyser les mouvements en cours et comprendre leurs aboutissements politiques.

Conférence du vendredi 20 janvier 2012   
Horaire : 18 h 30 à 21 h       
Lieu : Université du Québec à Montréal (UQAM), local DS-R525, Pavillon J. A. De Sève, 320, rue Sainte-Catherine Est (coin Sanguinet), Métro Berri-UQAM
Entrée : libre

mardi, mars 22, 2011

Au-delà de la révolution du jasmin

Je suis vraiment déçu par la tournure que prennent les événements en Libye. Deux poids, deux mesures : les États-Unis interviennent en Libye et soutiennent dans le même temps, les pouvoirs en place à Bahreïn et en Arabie Saoudite, malgrès les manifestations dans ces pays.


Au-delà de ce que nous avons aimé avec la révolution du jasmin, voilà l'inquiétude avec une guerre pareille à celle menée contre l'Irak avec d'autres slogans, plus subtils, plus porteurs sans doute. Je pensais comme tout un chacun que l'intervention en Libye serait juste d'empêcher les avions de Kadhafi de bombarder les civils - et encore, ce n'est pas prouvé. Personnellement, je ne fais plus confiance aux images.

Ce n'est que plus tard, dans quelques semaines, que l'on se rendra compte des dégâts causés par l’intervention armée dirigée par Paris et Washington, sur les civils libyens.

Selon certains analystes, les États-Unis veulent se préparer pour l'Iran, quitte à diviser la Libye en deux.


Je suis perplexe et un peu inquiet après l'euphorie des premiers jours de la révolution du jasmin, en Tunisie.

La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a soutenu que Bahreïn a "le droit souverain" de faire appel à ses voisins du Golfe pour sa défense, en référence aux forces saoudiennes et émiraties qui ont violemment réprimé les manifestants pacifistes dans ce petit royaume.

C'est dire...