La paix israélo-palestinienne viendra-t-elle de Charm el-Cheikh? À l’issue d’un sommet entre Mahmoud Abbas et Ariel Sharon, la décision formelle a été prise de mettre fin aux violences et de relancer les négociations. Les problèmes sont simples et considérables à la fois. Il s’agit de marquer définitivement les frontières de l’État palestinien, d’octroyer un statut à la ville sainte de Jérusalem, de garantir le droit au retour des réfugiés palestiniens. De ces trois questions, c’est l’ombre de Jérusalem qui planera sur toute discussion future. Pour en garantir le succès, les États-Unis ne peuvent être les seuls parrains. L’Europe doit s’impliquer. La Russie, également.
L’espoir est certes, permis. Mais la prudence reste de mise. Nous avons été trop habitués par le passé à la poignée de mains suivies quelques jours après, d’un démenti sanglant à l’espérance.
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