
« On a l’impression, dit-il, que le mot christianisme est devenu une accusation. Les législateurs et les moralistes ne peuvent pas pénétrer la conscience des individus. Pratiquer le culte de son choix dans sa sphère privée échappe totalement à l’administration, et normalement cette dernière doit faire en sorte à ce qu’il y ait respect conformément à la Constitution, aux conventions internationales ratifiées par l’Algérie et aux Déclarations universelles des droits de l’homme, de la pratique des cultes. L’idée des frontières des religions qui s’identifient à des frontières des nations est complètement archaïque et obsolète. Tout un chacun est totalement libre d’épouser la philosophie ou la confession de son choix. »
Face aux dérives de responsables politiques inconscients et de juges qui n'ont en que le titre, il fallait qu'une telle voix s'élève face à l'Inquisition.
Note:
1. La photo de M. Bencheikh est extraite du quotidien El-Watan d'où vous pourrez lire l'intégralité de l'interview.
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