Je demeure toujours étonné par la lucidité de cet homme, de cet avocat de profession qui, à 85 ans, reste fidèle à ses idéaux des droits de l’Homme et du Citoyen, à une Justice libre et au-dessus de tous. Cet homme, Ali Yahia Abdenour, que j’ai eu l’honneur d’interviewer dans les années 90 à Radio Alger Chaîne III parle à son tour aujourd’hui, de l’accélération du temps qui frappe à présent, la porte de l’Algérie. Il y a un avant et un après, dans toute situation historique. Ce qui relève de l’Histoire, disait le bon vieux Marx de nos jours assez négligé, a un début et une fin. C’est le début du commencement de la fin et la fin du commencement. Le crépuscule qui s’étend sur le pouvoir, écrit-il dans El-Watan, un journal respecté en Algérie et dans le monde, doit laisser la place à la démocratie, la liberté, la justice, la justice sociale et les droits de l’Homme. Il faut lire cette lettre ouverte, ce cri de cœur dans un pays qui a atteint ses limites et ne peut plus répondre aux besoins de ses enfants.
Puisse le temps s’accélérer davantage même si les lendemains ne sont pas certains. Cela fait partie de l’accélération du temps et du changement de Conscience qui nous attend ou que nous vivons déjà, pour certains, partout sur cette planète meurtrie.
Le reste ou la suite de l'Histoire ne nous appartient pas.
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