Et voilà! que tu nous quittes, toi aussi. Il y a comme un
malaise, en moi. Quelles sont ces étranges coïncidences ? Quels sont ces croisements de
circonstances diverses qui font disparaître un à un, ceux que j’aime ? Certes,
je ne t’ai pas connu physiquement. Mais, je te sais, je te connais depuis mon adolescence - celle de ce corps-mental, en tout cas. J’ai vu plusieurs adaptations de tes livres au cinéma, en français et en anglais. Je pense, surtout, à Fahrenheit451 qui nous rappelle les totalitarismes d’aujourd’hui qui brûlent les livres,
interdisent le cinéma, la musique, l’Internet. Plus encore, certes. Il y a eu
aussi les Chroniques martiennes qui ne sont pas aussi martiennes que cela
puisse paraître à la première approche. Mais je te comprends. Nous vivons,
physiquement, dans le même monde. Cependant, dans ta façon de faire, d’écrire,
de raconter des histoires qui ne sont pas aussi invraisemblables, tu as déjà
tracé ton petit pas pour construire ce Nouveau Monde que nous souhaitons tous.
Brad, tu parts du bon pied !
À bientôt !
Pour aller plus loin :
Le Figaro : Ray Bradbury : le visionnaire révèle ses secrets
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