Photo El Watan Le journaliste Manseur Si Mohamed de La Nouvelle République, a été condamné à
de la prison ferme, et à une amende de près de 700 dollars canadiens pour
propos « diffamatoires », le 20 mai dernier. Pourtant, dans le
nouveau code de l’information, la diffamation a été dépénalisée. De plus, si on
lit attentivement, l’article de Manseur Si Mohamed - « Un Conseil d’État, pour quoi faire ? » - il n’y a rien de
diffamatoire. S’il remet en cause des prises de position, il les justifie. Dans
un État normal, un tel article aurait juste eu une mise au point ou un droit de
réponse qui serait publié par le journal. Mais, en Algérie, les lois sont
parfois détournées par ceux-là mêmes qui sont censés les appliquer. Manseur Si Mohamed, tout en étant chef de bureau du journal à Mascara, dirige la section locale du Syndicat des journalistes algériens.
Je vous invite à lire également le compte rendu du journal El-Watan et la réaction de l'organisation Reporters sans frontières qui est « consternée » par le verdict du tribunal de
Mascara, une ville à 300 kilomètres environ à l’ouest d’Alger.
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