Saïd Kaced, journaliste, ancien rédacteur en chef du quotidien francophone algérien Liberté,
vit dans la région parisienne. Il est en grève de la faim depuis 8 jours. Réfugié
politique depuis 2007, après avoir été poussé à « un exil forcé »,
selon ses propres mots, il réclame aujourd’hui sa naturalisation.
J’avoue
que je viens de découvrir son histoire. L’affaire aurait commencé après la
publication de son livre à Alger, « La Kabylie assassinée » dont j’ai
lu seulement des comptes rendus.
En
2010, Saïd Kaced, crée une revue hebdomadaire gratuite à Rouen, Rouen Hebdo.
Mais, ça ne mène pas loin. Après de multiples petits boulots, il désire passer
le concours du ministère de l’Éducation nationale afin de donner à sa famille
et à lui-même une certaine stabilité. Seulement, pour passer le CAPES, en France,
il faut être de nationalité française. Saïd a fourni un dossier pour sa
naturalisation qui a été refusé.
Il
est aujourd’hui à son huitième jour de grève de la faim pour réclamer que justice
lui soit rendue.
Il
est des douleurs humaines qui nous laissent interdits. La raison est que nous
sommes parfois impuissants à dénouer les nœuds.
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