Murs |
L’Université du Québec à Montréal se penche une nouvelle
fois sur les murs qui s’érigent entre les pays, entre les peuples et entre les
individus. Cette fois-ci, le colloque qui se tient du jeudi 17 au vendredi
18 octobre se concentre sur les frontières, les murs et la sécurité. Il est
organisé par l'Observatoire de géopolitique, en association avec l'Association for Borderlands Studies.
Les murs comme un mécanisme de sécurité, les murs dans la
globalisation, le cloisonnement des espaces et le filtrage des populations, les
mouvements de populations, l’immigration, les murs en Palestine, en
Israël, entre les États-Unis et le
Mexique, les murs en Europe, en Asie, les murs pour protéger les marchés… On
est bien loin depuis 2001, de l’idée d’ouverture et du discours sur
la mondialisation après la chute du mur de Berlin.
Dans la présentation du colloque, les questions
n’apportent pas de réponses. C’est que l’interrogation demeure : « Quel
rôle le mur frontalier joue-t-il dans l'établissement de la sécurité ou de
l'insécurité ? Est-ce que les murs frontaliers alimentent la perception
d'insécurité autant qu'ils réduisent les peurs et créent une sensation de
sécurité pour ceux qui demeurent “ derrière la ligne ” ? En quoi
la fortification de la frontière et sa “ technologisation ”
permettent de redéfinir la sécurité interne et internationale des États et des
populations concernées ? »
Autant de questions à creuser au moment où la peur
commence à s’installer ouvertement entre les États et subtilement à l’intérieur
des États.
Et si la peur est installée simplement dans les esprits
et que l’emmurement est d’abord dans les cœurs ?
Pour aller plus loin :
Élisabeth Vallet, directrice scientifique à la Chaire
Raoul Dandurand, explique au micro de Maryse Jobin de Radio-Canada
International, le phénomène de l’emmurement.
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