Illustration de couverture:G. Buono |
Que d’émotions !
Suis-je subjectif à ce point ? Dois-je parler froidement d’un livre ? Non, en littérature, on aime ou on n’aime pas. On doit dire ce que nous n'avons pas aimé et ce qui nous a fait vibrer. Et je dois affirmer que j’ai beaucoup apprécié ce recueil original mêlant nouvelles, récits, poésie et contes. Ces textes forment cependant un tout. Ils sont autant de haltes sur les lieux de la mémoire. Celle de l’Algérie. C’est une lecture toute subjective de ma part - mais quelle lecture ne l'est pas ? À chaque halte, je revois des visages et j’imagine d’autres que je n’ai pas connus. Mais je retrouve les lieux de mon enfance. Avec une certaine délicatesse, des mots justes.
Certaines nouvelles sont toutes en images : La passerelle, La Kabylie, Le vieux Gédéon, un de ces maîtres d’écoles que l’on connaissait autrefois, sévère et tout amour. C’est cette nouvelle qui donne son titre au recueil. Le vieux Gedéon est un personnage qui a réellement existé, qui a vécu en Algérie, épousé le rêve algérien de l’indépendance. L’été de Mélissa est tragique avec ce retour au passé récent – et maintenant avec ce qui s’est passé à Paris !... Les trois contes enfin, sont emplis de sagesse kabyle.
Je m’y retrouve.
Les temps n’inquiète pas les héros s’inscrit dans un autre registre et me semble plus impersonnel.
En somme, un beau petit livre qu’il m’ait été donné de lire en cette année 2016.
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