Une vue de la rencontre |
Moment
d’intense émotion cet après-midi au stand Algérie du Festival Orientalys à
Montréal. Une rencontre avec Salah Benlabed a été animée par Kemal Nouas, Idir Sadou et Salah
Beddiari. L’un après l’autre, ils ont témoigné du travail accompli par
Salah Benlabed et comment tout a
commencé à la Librairie Olivieri, à Côte des Neiges. Témoignage de Kemal Nouas
qui a bien connu et côtoyé cet architecte des mots. Une rencontre entre amis
autour d’un café. Une idée lancée en l’air. Écrire. Dire. Témoigner. Le défi a
été relevé. Avec une écriture fine usant des mots qu’il faut, juste ce qu’il
faut.
Salah
Benlabed est-il un écrivain de l’exil ? C’est l’interrogation d’Idir Sadou dans
un admirable et poignant témoignage, lui qui l’a connu voilà bien des années. Et,
il lâche comme réponse : c’est un Humaniste ! Non seulement dans le sens
de quelqu’un qui connaît et maîtrise les lettres mais aussi, celui qui connaît et
est à l’écoute de l’homme, celui qui nous ressemble, notre semblable. En observateur
averti, Salah Benlabed note tout. A tel point que l’on peut se retrouver dans
tel personnage ou telle description. C’est le propre des grands écrivains de
décrire la nature humaine.
Salah
Benlabed a lu un poème à la fin de la rencontre. Un texte rédigé ces derniers jours. Un poème sur les amis. À l’instar
de celles et ceux qui l’entouraient lors de ce bel après-midi de dimanche.
Zut !
J’ai oublié de prendre mon enregistreur ! Mais de mémoire, il s’agit de l’amitié.
Celle qui demeure malgré les aléas de la vie et de l’éloignement du pays
qui nous a vu naître.
J'y reviendrai sans doute.
J'y reviendrai sans doute.
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