Photo parue dans le journal L'Express |
L’Ordre du Canada, une des plus prestigieuses distinctions honorifiques civiles au pays, reconnaît des réalisations exceptionnelles, le dévouement remarquable d’une personne envers la communauté ou une contribution extraordinaire à la nation. Ci-dessous, l’article de Paul-François Sylvestre paru le 3 juillet dans le journal L’Express.
Comme à chaque veille de 1er juillet, Fête du Canada, une centaine de personnes de tout le pays sont nommées au sein de l’Ordre du Canada, dont, en 2018, le Torontois Hédi Bouraoui «pour sa contribution littéraire et ses théories portant sur les identités culturelles, en tant que poète, romancier et essayiste».
Né le 16 juillet 1932 à Sfax, en Tunisie, Hédi Bouraoui vit à Toronto depuis plus de 40 ans. Il a enseigné presque toute sa vie à l’Université York, est membre de l’Académie des lettres et des sciences humaines de la Société royale du Canada depuis 1997, officier de l’Ordre des Palmes académiques (France, 2004) et récipiendaire du Prix du Nouvel-Ontario pour l’ensemble de son œuvre (2004).
On lui doit une cinquantaine d’ouvrages, le plus souvent axés sur diverses facettes de la pluralité culturelle. Son conte poétique Rose des sables (Vermillon) et son roman Ainsi parle la Tour CN (L’Interligne) ont remporté le Prix du Salon du livre de Toronto, respectivement en 1998 et 2000. Une de ses plus récentes publications est Mutante, la poésie (CMC Éditions, 2015).
Hédi Bouraoui a codirigé le collectif Écriture franco-ontarienne 2003 (Vermillon); la même année, il a publié Pierre Léon : humour et virtuosité (Vermillon, 2003). De 1993 à 1999, il a été corédacteur en chef de la revue de poésie Envol.
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