mercredi, juillet 10, 2024

Alger, mère capitale de Geneviève Buono

 Imaginez un jour de repos, où vous vous attablez chez vous, sortez vos vieilles photos d'un album soigneusement préparé ou d'une boîte en carton où se trouvent les reflets d'une autre époque. L'ordre n'a pas d'importance. Il peut être aléatoire. C'est exactement ce que semble avoir fait Geneviève Buono avec son ouvrage Alger, mère capitale. C'est un voyage dans la mémoire, et le résultat est un magnifique roman qui nous touche en plein cœur.

Dans la quatrième de couverture, la présentation des éditions Tangerine Nights dans la collection Mouvements d'elles nous transporte de la librairie Charlot d'Alger à Sour El-Ghozlane, Blida, Tigzirt, dévoilant un monde à la fois disparu, merveilleux et terrible.

Alors que Camus prône la trêve civile, une jeune fille intrépide croise le chemin d'un poète kabyle. Elle lui partage son rêve d'écrire des contes et des poèmes. Aujourd'hui, une mystérieuse journaliste lui en demande...

Les lecteurs sur la plateforme littéraire Babelio ne tarissent pas d'éloges et saluent ce nouveau roman de Geneviève Buono. Évoquons les mots d'Evlyne Leraut : "Le récit est un soleil éclatant qui illumine ce témoignage de vie, jusqu'à frôler l'horizon en pleine mer. Nous sommes au cœur d'une histoire tissée de nostalgie et d'amour pour une terre. L'Algérie et sa ville mythique, Alger."

Jean-François Lemoine, qui ne connaissait pas Geneviève Buono, a pu découvrir chez l'auteure "un amour incroyable pour l'écriture, notamment la poésie, le théâtre, les contes, les nouvelles… Il souligne que toutes les caractéristiques de ces différents genres littéraires magnifiques se retrouvent dans son livre. C'est une belle idée, selon lui, pour exprimer son extraordinaire parcours, une sorte de conte merveilleux vécu dans son enfance, entre lumière et félicité. Car c'est ce qu'elle nous invite à découvrir, ainsi que les aspects moins admirables, comme la guerre…"

Alger, mère capitale est un travail remarquable pour honorer la mémoire. Il dégage la nostalgie d'une époque révolue et la poésie, avec des moments douloureux esquissés rapidement. En somme, à travers ses 267 pages, Geneviève Buono nous livre un travail sur la mémoire, traversée par l'émotion qu'elle souhaite nous transmettre. Une enfance exceptionnelle dans les années 50, peuplée de rencontres pas toujours ordinaires.


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