lundi, janvier 21, 2013

Virgil : elle est belle la vie !


L’ego a peur de perdre des choses. Ne regardez pas si vous allez perdre quelque chose : allez-y et vous verrez. Vous serez encore plus clair.
Virgil

 
C’est en 2006, un jour du mois de mai, que j’avais rencontré Virgil Hervatin, grâce à Samir Coussa qui avait bien voulu organiser le rendez-vous. Nous avions discuté pendant près de deux heures. De cœur à cœur. Virgil, c’est quelqu’un qui ne s’était jamais intéressé à la spiritualité et qui avait reçu l’Éveil comme un séisme, un certain matin de 1991. Il m’avait parlé d’une Énergie disponible partout, circulant partout dans l’univers. Et il définissait l’Éveil comme une Clarté-Lucidité. Il m’avait parlé aussi d’une jonction qui s’était effectuée, selon son expérience, entre le sommet de la tête, le centre du front et le cœur. Du moins, c’était son témoignage. J’avoue qu’à l’époque, j’avais de nombreuses questions à lui poser avant notre rencontre. Quand celle-ci a eu lieu, ces questions s'étaient évanouies.

Virgil n’enseignait pas. À la retraite, il vivait comme tout un chacun et ne s’enflammait que quand on lui posait des questions sur la spiritualité. 

Au fil de la discussion, nous avions évoqué le devenir de l’humanité. Il m’a paru pessimiste en disant qu’on allait vers la catastrophe, en se gardant cependant de toute prédiction, étant lui-même en dehors du temps.

J’en parle aujourd’hui après avoir lu le dernier livre de Jean Bouchart d'Orval « Elle est belle la vie » (1). Cet ouvrage rassemble des dialogues avec Virgil durant le mois de janvier et tout l’été 2001.

« Très peu, écrit Jean Bouchart d’Orval, ont eu la chance de côtoyer cet homme touché par une grâce inouïe en 1991. Il a tracé un chemin de vie, de probité et de joie profonde. De tous les êtres humains que j’ai côtoyés dans ma vie, incluant tous les enseignants spirituels d’Orient et d’Occident, Virgil est le seul en qui je n’ai jamais décelé la moindre feinte : je ne l’ai jamais surpris à tricher ni avec lui-même ni avec les autres. Pour Virgil, la vie spirituelle commence par l’honnêteté envers soi-même. »

« Ses paroles, ajoute-t-il, sont bien peu de choses comparées à sa présence vivante, mais nous avons gardé leur parfum de simplicité et de vérité parfois cinglante. Ses propos sont percutants parce que chargés de cette clarté-lucidité dont il parlait souvent. Virgil n’a jamais écrit un mot et n’a jamais enseigné. Il a partagé, simplement, gratuitement, dans la limpidité et la transparence. »

Un très beau livre que celui de Jean Bouchart d’Orval !
À méditer.

 

 (1) Jean Bouchart d'Orval, Elle est belle la vie - Dialogues avec Virgil un homme simple et remarquable, 2012, Louise Courteau

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