Cela peut paraître banal aujourd’hui. Dans le contexte de
l’époque, cela relevait de l’inimaginable dans un pays dominé par un parti
unique à la pensée unique, loin, bien loin du pays réel.
C’est dans un tel
contexte que j’avais soutenu, en 1983, mon mémoire de magister sur « La
question linguistique et culturelle en Algérie » sur le double plan du discours
et du réel, à l’Université d'Alger, sous la direction du professeur Wadi Bouzar,
auteur du célèbre essai « La culture en question » qui avait fait à l’époque
beaucoup de bruit.
Aujourd’hui, si des territoires culturels ont été
conquis, il reste à officialiser la langue berbère. D’aucuns se sont attelés à
la tâche.
Ce n’est pas tout.
Il reste à conquérir la pensée libre, la reconnaissance
de l’autre, le frère qui pense autrement que moi, qui a d’autres croyances, un
autre sens de la vie.
La vérité n’est jamais une.
Elle est plurielle.
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