jeudi, mai 23, 2013

L'escapade sans retour de notre ami Georges Moustaki


Dans les années soixante-dix, sa voix résonnait dans Alger sur les terrasses des cafés ou quand on passait devant un disquaire. Nous autres, jeunes étudiants, étions branchés sur l’espérance et la douceur du vivre ensemble.
Georges Moustaki est allé rejoindre aujourd'hui les étoiles nous privant ainsi d’une partie de notre jeunesse.
Encore, un repère qui disparaît.
Certes, il nous reste ses chansons — près de trois cents dont beaucoup sont devenues des classiques – pour supporter le reste du voyage qu’il nous reste à accomplir. Je les écoute de temps à autre, ici, à Montréal. Et je sais alors, métèque, parmi d’autres métèques, que la Terre entière, au-delà des politiques, est notre seule patrie ici-bas.
Georges Moustaki était le poète de la liberté, du multiculturalisme et d’un monde fraternel qui tarde à venir et que, pourtant, nous pressentons tous. Je l’ai rencontré à quelques reprises à Alger lors de ses tournées, sans jamais avoir eu l’occasion d’échanger des paroles. La fameuse occasion ne s’est jamais présentée.
Merci en tout cas, Moustaki, de nous avoir aidés et de nous aider encore à traverser avec légèreté, les épreuves de la vie et la vie tout simplement.
Pour aller plus loin :

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