Photo October Gallery de Londres |
L’artiste-peintre
algérien Rachid Koraïchi, lauréat 2011 du Prix Jameel, expose ses œuvres avec
neuf autres finalistes, au Musée des arts de San Antonio au Texas, aux États-Unis.
C’est une initiative du musée Victoria and Albert de Londres. Elle vise à explorer
le dialogue culturel entre la tradition artistique musulmane et contemporaine
afin de contribuer au débat plus large sur la culture musulmane.
Koraïchi,
qui partage son temps entre la France et la Tunisie, est représenté dans
l'exposition par « Les Maîtres Invisibles ». Ce sont sept grandes bannières
brodées avec des symboles basés sur la numérologie et le soufisme. Né dans une
famille algérienne de soufis, Koraïchi s’est inspirées notamment des bannières utilisées
lors des processions rituelles pour célébrer la mémoire d’un saint. L’artiste
demeure préoccupé par le concept de Safar qui signifie à la fois voyage et
transcendance, dans la tradition soufie. Il est également un admirateur des
grands mystiques que furent Rûmî et Ibn Al-Arabi.
C’est
en puisant à la tradition du soufisme tout en s’ouvrant à la modernité, qu’il a réussi justement à
atteindre cette universalité que les critiques d'art lui reconnaissent.
Ses œuvres
font partie des grandes collections publiques et privées à travers le monde
notamment au British Museum, à Londres, au Musée National d'Art Africain, à Washington
et au Musée des arts islamiques, à Doha.
L’exposition
qui a débuté en mai dernier au Musée des arts de San Antonio se terminera
le 11 août prochain.
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