Vue générale d'Alger |
L’Algérie vit une étape cruciale de son histoire, la
plus cruciale depuis son indépendance en 1962. Pour la première fois,
l’élection présidentielle du 17 avril ne ressemblera à aucune autre que le pays
a connu par le passé. Pour la première fois, une élection est contestée par une
majorité de la population.
C’est que le président Abdelaziz Bouteflika qui
cumule déjà trois mandats est malade, gravement malade. Il ne peut ni se
déplacer, ni parler. À tel point, que certains observateurs et des médias se demandent
si c’est bien lui qui aspire à un quatrième mandat.
Entre-temps le pays va mal sur tous les plans. Des
émeutes un peu partout. La corruption. L’injustice. Le chômage des jeunes. L'intolérance au sens large y compris l'intélérance à l'égard des croyances religieuses. Des
conflits inexpliqués comme celui de Ghardaïa. Une économie au ralenti et non
productrice de richesses. Une école malade. La non-reconnaissance des syndicats
autonomes. À côté, des projets faramineux, des gouffres financiers dont certains sont seulement prestigieux et n'ont aucun impact sur la population ni sur le développement du pays.
Comment l'Algérie en est arrivée
là ?
C’est le thème de la conférence-débat qui se tient
ce samedi 29 mars à l’Université du
Québec à Montréal (UQAM). C’est une initiative de l’Association des Amis de
l’Algérie Plurielle et du Comité international de soutien au syndicalisme algérien.
Cette conférence, gratuite, est ouverte au grand public.
Thème :
Comment l'Algérie en est arrivée
là?
État des lieux et perspectives
Participants :
Hocine MALTI, ancien vice-président
de la SONATRACH, auteur de « histoire secrète du pétrole algérien »;
Omar AKTOUF, professeur HEC
Montréal;
Azedine CHIKHI (AAAP);
Boualem HAMADACHE (CISA);
Mouloud IDIR, politologue;
Sid Ahmed SOUSSI, professeur
UQAM.
Quand : samedi 29 mars 2014
de 15 h à 18 h
Où : Université UQAM — salle
AM 050
(près de la bibliothèque centrale, — métro BERRI-UQAM)
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