L’Algérie n’est pas toujours le
pays réel. Elle est aussi une contrée de l’imaginaire. Il en va ainsi de tout
pays que l’on a aimé pour y avoir vécu ou pour l'avoir connu à travers des histoires
lues ou racontées.
La nostalgie des pieds-noirs qui
ont quitté l’Algérie dans les années qui ont suivi l’indépendance n’est guère différente
de celle des Algériens qui ont quitté le pays plongé dans l’horreur du sang des
années 1990. Pour les uns comme pour les autres, et avec la distance, on se
raconte le pays d’avant.
Olivia Burton, petite-fille d’une
famille de pieds-noirs, agriculteurs dans les Aurès et déracinés à Marseille,
entreprend un voyage initiatique pour découvrir ce pays dont on l’a abreuvé
avec tant d’histoires. C’est un travail de mémoire entre souvenirs et fantasmes,
une narration qui ne garde que les éléments essentiels et qui ne laisse pas
indifférent.
Un roman graphique écrit par Olivia Burton et et illustré par Mahi Grand paru chez Steinkis en janvier 2015.
À découvrir.
Pour aller plus loin :
L’Algérie c’est beau commel’Amérique, un voyage sur les traces de la famille pied-noir d’Olivia Burton
Voir aussi l'article de Pierre Daum publié dans Le Monde diplomatique du mois de mars
Voir aussi l'article de Pierre Daum publié dans Le Monde diplomatique du mois de mars
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