Nabil Farès vient de nous quitter le 30 août à Paris, en France. Voici un témoignage parmi d’autres, celui de mon ami Boussad Berrichi, professeur au département de littérature de l’Université d’Ottawa :
Portrait de Nabil Farès El-Watan |
Je garde des souvenirs émus de lui, sa modestie, son sourire particulier, son verbe poétique, sa gestuelle quand il parle... Je l'avais invité ensuite dans mon émission Idles/Culture sur BRTV en février 2004 et il était très heureux de s'exprimer enfin sans être censuré - et avant l'émission, il m'avait dit « Boussad, aujourd'hui, je vais parler aux miens en Kabylie, notre terre des oliviers.» En effet, durant l'émission, il a parlé de son père, Abderrahmane Farès, de Feraoun, Mammeri, Kateb Yacine, Tahar Djaout, Jean El-Mouhoub et Taos Amrouche, etc.
À ce jour, je garde précieusement la K7 VHS de notre émission et ce soir j'en profite pour la revoir, écouter encore son verbe poétique, ses paroles, ses réflexions. »
Pour aller plus loin :
Adieu Nabil Farès : il était une fois l’Algérie ! Amin Zaoui, Liberté du 1er septembre 2016.
Nabil Farès laisse un Maghreb orphelin, El-Watan du 2 septembre 2016.
Nabil Farès vu par l’écrivain Ahmed Hanifi dans son blog du 3 septembre 2016.
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